L’étude s’est divisée en quatre parties ; l’historique général, le rapport photographique, l’étude de valeur patrimoniale ainsi que les potentiels de projet. La majeure partie du rapport s’est intéressée à l’analyse des différentes archives successives au cours des décennies, permettant ainsi de décrire l’état originel des constructions, de les comparer à d’autres références architecturales de milieu carcéral, et d’identifier toutes les modifications jusqu’alors entreprises.
Ces études comparatives ont ainsi permise de dresser une critique d’authenticité de chacune des constructions, tant les volumes clos que les divisions parcellaires, ainsi que plan de datation de tous les composants actuels. On constate ainsi la maintient de nombreuses limites parcellaires, ainsi que la cohésion des volumes bâtis en périphérie des parcellaires, dégageant alors un cœur d’ilot uniquement divisé au grès des aménagements des différentes cours (détention provisoire et ferme, prison des femmes et des enfants). Par la suite, dès les années 1950, on remarque la construction relativement désordonnée au cœur de parcelle avec de nombreuses subdivisions des précédentes cours.
L’étude patrimoniale se termine enfin sur une étude critique quant au potentiel de reconversion des différents bâtiments et propose la réalisation de différents sondages complémentaires, permettant de vérifier certains hypothèses et la véracité de certains documents d’archive.